PLAGIEUSE !!!!!!!!!!! (merci à la demoiselle Julie-x7 d'avoir supprimé) je préviens, je déteste le plagiat, alors vaut mieux éviter de m'emmerder avec ça, sinon ça risque de mal se passer pour vous, merci d'avance.
J'ai essayé par tous les moyens d'ouvrir les yeux ce matin-là. De soulever la main, sentir la douceur des draps sur moi & oublier qu'il fut un jour où lorsque je me réveillais je pouvais admirer son visage, passer une main dans ses cheveux & me blottir contre son corps chaud. Il fallait que j'oublie tout le reste de ma vie, tout ce qui me maintenait si bas. Ce matin j'ai essayé de ranger mes souvenirs dans des tiroirs de ma tête, ceux que je ne devais plus ouvrir avant d'être assez forte & courageuse. Alors j'ai même tenté de poser un pied au sol, de ne pas trembler, d'ignorer les coups de marteaux dans ma tête & les sifflements que j'entendais qui me rendaient folle. J'ai essayé d'être parfaite aujourd'hui, de démêler mes cheveux, de réussir à faire couler l'eau de la baignoire sans penser à ce qui est arrivé, à ressortir quelques minutes plus tard sans être retombée dans mon éternel coma, mon éternel combat contre moi-même. J'ai pu descendre les escaliers lentement en m'accrochant à la rembarde sous leur regard vide & las de la routine. Combien de temps cela faisait-il que je n'avais pas senti le vent d'accrocher à mes joues, que je n'avais pas vu mes cheveux briller sous le soleil ou encore que je ne m'étais pas assise dans l'herbe? Même en rassemblant ma raison, il était impossible pour moi de déterminer les jours, les mois ou même les années exacts que j'avais pu passer enfermée dans mon mutisme & mon douloureux silence. Tout ce qui m'a paru fade & sans intérêt ces derniers temps me fascinait ce jour-là. Je n'arrivais pas à saisir ce qui avait changé en une nuit. Je regardais autour de moi : les murs étaient toujours blancs & les rideaux toujours bleus, seuls les meubles avaient changés de place, ce qui me montrait à quel point j'ai pu être isolée pendant tout ce temps de passé. Une fois assise, la tête entre les mains, je fouillais à la recherche d'un détail, de quelque chose qui me pousserait à comprendre, ayant déjà oublié mon effort de ranger ma vie dans un placard fermé à double tour & d'en perdre la clé. Il me manquait une présence. Sa présence. & tout me revint en tête, puis se fut de nouveau le noir. Où étais-je passée? Les sensations que j'avais retrouvé s'étaient de nouveau évanouies. Le lendemain matin, la tête vide, je me fis la promesse d'essayer de me lever & de ne plus penser. Aujourd'hui je n'avais plus que ma propre vie à sauver & si j'avais pu l'atteindre ce matin-là, je lui aurais sûrement dis que son absence aura été absolue jusqu'à la fin. (texte déposé à la Sacem)
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LengthNightmare, Posté le dimanche 11 mars 2012 11:58
Bonheur ma bébé ♥